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la ville, théatre de contradictions


La ville est nécessairement liée à une concentration des transports. Elle suppose une densité et des parcours. La relative liberté de ceux-ci caractérise une civilisation. La circulation des hommes et des idées trouve sa limite dans la guerre.

Le pouvoir de la ville s'est installé dans les bourgs du Moyen-âge, puis a évolué vers les villes-gares, puis vers la ville de l'automobile. Il n'est pas certains que les piétonisations et écoquartiers aient une quelconque viabilité, autre que celle d'être des zones résidentielles sur le modèle de Dysneyland.

Les équipes municipales ont rarement le temps d'avoir un projet de ville cohérent, même si la loi prétend les y obliger. Ils suivent les modes, tantôt pour les espaces verts, tantôt pour la densité, tantôt pour l'automobile, tantôt contre, mais toujours avec un temps de retard. Maintenant, ils sont en train de se rendre compte que la chasse à la voiture tue leurs centre-villes. Voyez l'exode urbain

Le remplacement des bus par des trams correspond au besoin de s'appuyer sur des choix indiscutables dans la gestion quotidienne des Mairies. En l'occurence, ce sont les rails. On sait que la performance de ces transport ne dépend pas d'eux, mais du site propre. Le tram serait donc réellement une régression, non pas technique, mais administrative : un signe de faiblesse.

Quiconque analyse les déplacement urbains en vient à parler de flux. Anticiper les saturations et les éviter demande parfois du courage politique. Traiter les personnes comme des usagers dénie l'individualisme qui est à la base de la réussite des villes.

Par nature, la ville est mobile. Mobilité interne avec ses déplacement de population et mobilité externe par les échanges avec le reste du monde. La forme de la ville est donc changeante et doit être recréé périodiquement, en fonction de l'évolution des peuplement, des modes de vie et des moyens de transport. Anticiper les saturations et les éviter demande parfois du courage politique.

La mégalopole est la création d'un état despotique, comme les premières cités étaient le siège des grands empires. Analyse de François Grether

L'axphixie des mégapoles fait la publicité de la ville moyenne et s'attaque à la culture européenne de la centralité. Banlieues américaines

La ville est le théatre de l'altérité. La ville actuelle est mondiale. Ce croisement est une violence, et suppose un niveau d'aggressivité. Il n'y a pas de ville sans criminalité, mais les criminalités sont différentes. Les édiles feraient bien de s'occuper de cette différence.

La ville durable doit aussi rester désirable. selon le WWF

L'urbanisme doit concilier chaque facteur urbain dans une perspective totale celle de la vie même.